Recueil de contes

Voici différents contes que vous pouvez lire aux enfants:



Le petit beignet rond et doré (Praline Gay-Para)


C’est l’heure du gouter. Maman prépare des beignets.
Son petit garçon a faim
Il l'a regarder mélanger les œufs, la farine, le lait…
Maman verse une cuillère de pâte dans l’huile bouillante.
Dans la poêle, le beignet cuit.
Quand il est bien doré, il sort la tête de l’huile.
Le petit garçon le regarde avec une fourchette, et dit avec appétit :
-        Petit beignet rond et doré viens par ici, je veux te manger (dit le petit garçon)
-        Ah non ! (dit le beignet) (gestuelle et intonation : faire non avec le doigt et dire AH NON avec un ton de voix fâché)
Le beignet bondit hors de la poêle, rebondit sur l’évier et passe par la fenêtre et atterrit devant un chaton maigrichon
Le chaton l’appelle :
-        Petit beignet rond et doré viens par ici, j’veux te manger (dit le chat) (gestuelle : agité la main vers soi)
-        Ah non ! J’ai échappé au p’tit garçon et tu crois que je vais me laisser manger par un chat ? (dit le beignet) ((gestuelle et intonation : faire non avec le doigt et dire AH NON avec un ton de voix fâché)
Petit beignet rond et doré se met à rouler, vite, vite, vite de plus en plus vite.
Le chat le poursuit mais le beignet roule trop vite pour lui.
Petit beignet rond et doré arrive dans la ferme.
Un dindon l’appelle ;
-        Petit beignet rond et doré viens par ici,j’veux te manger (dit le dindon) (gestuelle : agité la main vers soi)
-        Ah non ! J’ai échappé au p’tit garçon, au chaton et tu crois que je vais me laisser manger par un dindon ? (Dit le beignet) (gestuelle et intonation : faire non avec le doigt et dire AH NON avec un ton de voix fâché)
Petit beignet rond et doré se met à rouler, vite, vite, vite de plus en plus vite.
Le dindon le poursuit mais le beignet roule trop vite pour lui.
Petit beignet rond et doré arrive dans le pré.
Un gros mouton marron passe par là.
Le mouton l’appelle :
-        Petit beignet rond et doré, viens par ici, j’veux te manger (dit le mouton) (gestuelle : agité la main vers soi)
-        Ah non, j’ai échappé au p’tit garçon, au chaton et au dindon et tu crois que je vais me laisser manger par un mouton ? (dit le beignet) (gestuelle et intonation : faire non avec le doigt et dire AH NON avec un ton de voix fâché)
Petit beignet rond et doré se met à rouler, vite, vite, vite de plus en plus vite.
Le mouton le poursuit mais le beignet roule trop vite pour lui.
Petit beignet rond et doré arrive dans la mare.
Un cochon à la queue en tire-bouchon patauge dans la gadoue.
Le cochon grogne :
-        Pourquoi tu cours comme ca, petit beignet rond et doré ? (dit le cochon)
-        J’ai échappé au p’tit garçon, au chat, au dindon, au gros mouton et là, je m’en vais traverser la mare. (dit le beignet)
-        Tu es fou ! Tu vas te noyer. Saute sur mon groin et je te ferai traverser. (dit le cochon)

-        Ah non ! tu me prends pour une andouille ? Tu veux me manger ! (dit le beignet) (gestuelle et intonation : faire non avec le doigt et dire AH NON avec un ton de voix fâché)
-        Mais non… Les cochons ne peuvent pas faire 2 choses en même temps, je ne peux pas manger quand je ne suis en train marcher, ne crains rien, saute sur mon groin. (dit le cochon)
Petit beignet rond et doré saute sur le groin du cochon
Le cochon fait un pas, puis un autre, puis un autre…
Et HAAAAM ! (intonation : crier) Du petit beignet rond et doré, il croque la moitié. L’autre moitié du beignet disparait dans la gadoue.
Le cochon le cherche partout mais ne trouve rien du tout.
C’est depuis ce temps-là que les cochons farfouillent dans la gadoue.

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Le petit chaperon rouge (Charles Perrault)




Il était une fois, une petite fille si adorable que tout le monde l’aimait rien qu’à la regarder. Un jour, sa grand-mère lui fit un chapeau en velours rouge. La fillette le trouva très joli et décida de ne plus le quitter. Depuis, l’enfant était appelé le petit chaperon rouge par tout les gens du pays.
Ce matin, sa maman dit au chaperon rouge : (la voix de la maman)
-        Ta grand-mère est fatiguée, apporte-lui ce morceau de galette et ce pot de beurre pour la réconforter. Et surtout ne te perd pas en chemin.
Sa grand-mère n’habite pas tout près. Pour se rendre chez elle, le petit Chaperon Rouge doit traverser la forêt … Elle rentre dans le bois et à ce moment-là le loup s’approche d’elle très vite.
Et lui dis: (le loup qui parle avec une grosse voix)
-        Bonjour, petit Chaperon rouge, dit le loup. Qu’as-tu dans ton panier ?
-        Une galette et un pot de beurre. Je vais les apporter à ma grand-mère qui habite la maison de l’autre coté de la forêt.
Le loup a alors une idée : (gestuelle : montrer le chemin à gauche et celui de droite)
-        Et si on jouait ? Tu prends ce chemin-ci et moi celui-là. Le premier de nous deux arriver à gagné !
-        D’accord dit alors le petit chaperon rouge sans se méfier (dit le petit chaperon rouge avec une voix contente)
Il prend donc un raccourci qu’il connait, alors que le petit chaperon rouge est encore loin, il arrive le premier.
TOC TOC TOC (gestuelle : faire semblant de toquer)
Le loup frappe à la porte et murmure : (dit le loup avec la voix du petit chaperon rouge)
-        Bonjour, grand-mère, c’est moi le petit chaperon rouge.
Du fond de son lit, la grand-mère répond : (dit la grand-mère)
-        Bonjour, ma chérie. Tire la chevillette et la bobinette chérie.
La porte s’ouvre, le loup entre et se jete sur la grand-mère et l’avale out rond… Il enfile une chemise de nuit et un bonnet sur sa tête et se glisse dans le lit.
TOC TOC TOC (gestuelle : faire semblant de toquer)
Quelques instants plus tard, le petit chaperon rouge frappe à la porte :
-        Bonjour grand-mère, c’est moi le petit chaperon rouge.
Du fond de son lit, le loup dit : (dit le loup avec la voix de la grand-mère)
-        Bonjour ma chérie, tire la chevillette, et la bobinette chérie.
La porte s’ouvre, le petit chaperon rouge entre et pose son panier.
-         Grand-mère comme tu as de grandes oreilles (gestuelle : montrer les oreilles)
-        C’est pour mieux t’entendre mon enfant répond le loup
-        Grand-mère comme tu as de grand yeux ! (gestuelle : monter les yeux)
-        C’est pour mieux te voir, mon enfant !
-        Grand-mère, comme tu as de grandes dents !
-        C’est pour mieux te manger hurla le loup (gestuelle : se lever et crier)
Puis il bondit sur le petit chaperon rouge et l’avale tout rond !
Le ventre bien remplit, le loup se rendort et ronfle si fort que les murs de la maison tremble. Ce bruit a donc attiré l’attention d’un chasseur qui est dans les environs. Quand il entre dans la maison il voit le loup dans le lit de la grand-mère, le chasseur veut le tuer. Mais il réfléchit et se dit que ce vilain loup a surement avalé la vieille dame.
Le chasseur découpe le ventre du loup avec des ciseaux. Le petit chaperon rouge et la grand-mère sortent aussitôt.
-        Comme j’ai eu peur et comme il faisait noir là-dedans dis le petit chaperon rouge. (le petit chaperon rouge qui parle)
Le chasseur et la grand-mère déguste alors la galette et le petit chaperon rouge va chercher des pierres pour remplir le ventre du loup.
Quand le loup se réveille, il était si lourd qu’il tombe plusieurs fois avant de réussir à se mettre debout.
Le petit chaperon rouge, a comprit la leçon : désormais elle suivra son chemin indiqué par sa maman…Et n’écoutera plus les méchants loups gourmands.

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Le loup et les sept chevreaux  (Jacob Grimm)


Il était une fois une maman chèvre qui aime fort ses sept chevreaux, ses enfants. Ils vivent dans une maison à l’entrée de la forêt. Les chevreaux adorent les gâteaux et maman chèvre préparent les meilleurs gâteaux du monde. Un beau jour, maman chèvre décide de faire un gâteau au chocolat. « Les enfants, je vais au magasin. Faites bien attention pendant que je suis absente, car un loup se balade dans les environs. N’ouvrez la porte à personne d’autre que moi. »
« Comment pourrons-nous savoir s’il s’agit du loup lorsque quelqu’un frappe à la porte ? » (Effrayés)
« Vous reconnaîtrez le loup à sa grosse voix et à ses pattes noires » Puis, elle se met en route.
Maman chèvre vient à peine de partir quand quelqu’un frappe à la porte. « Qui est là ? »« Laissez-moi entrer, mes chers enfants. C’est moi, votre maman. J’ai oublié ma veste. »« Tu n’es pas notre maman ! Notre maman a une voix douce. Tu es le loup ! Va-t’en, nous ne t’ouvrons pas ! » Et par la fenêtre, ils voient le loup s’éloigner. Soulagés, les chevreaux se remettent à jouer. Mais le loup n’est pas près de s’avouer vaincu. Il court au marché acheter un gros pot de miel, le mange et sa voix devient plus douce.
Il se dépêche alors de retourner chez les chevreaux. « Laissez-moi entrer, mes chers enfants ! C’est moi, votre maman ! » (En criant et avec une voix douce)
En entendre cette voix douce, les chevreaux se précipitent vers la porte. Mais un des chevreaux regarde par la fenêtre et voit une patte noire sur le rebord de la fenêtre.
« Tu n’es pas notre maman, notre maman a les pattes blanches ! Va-t’en, nous ne t’ouvrons pas ! » Le loup est furieux. « J’ai si faim. Ces petits chevreaux sont intelligents, mais je vais les attraper. » Il râle sous un arbre lorsqu’il a une idée pour rendre ses pattes blanches.
Le loup court chez le boulanger du village. Là, il plonge ses pattes dans un grand sac de farine. Quand ses pattes sont toutes blanches, il retourne à la maison des chevreaux. « Laissez-moi entrer, mes chers enfants ! C’est moi, votre maman ! » (D’une voix douce et agréable
)« Si tu es notre maman, alors montre nous ta patte. » (En criant)
Le loup place sa patte blanche devant la fenêtre et l’agite. « Cette fois, c’est bien notre maman. » Le loup se dépêche à l’intérieur en hurlant sauvagement. « Ah ! Je vous tiens ! Je vais tous vous manger ! » Les chevreaux s’enfuient en criant et se cachent dans l’armoire, sous la table, sous le lit,… mais le loup les trouve et les mange les uns après les autres. Seul le plus petit chevreau s’échappe. Il glisse dans la grande horloge et referme la porte. Il reste là, tremblant de peur, tandis que le loup cours dans toute la maison. Après manger le sixième chevreau, le loup a un ventre si gros qu’il tombe à la renverse. « Ouf ! J’ai bien mangé, tant pis pour le dernier chevreau. » Les mains posées sur le ventre, il sort de la maison pour aller faire une sieste.
Lorsque maman chèvre rentre chez elle, elle comprend directement ce que se passe. Il y a du désordre partout et des chevreaux chéris sont disparu ! Maman chèvre fouille en pleurant toute la maison à la recherche de ses enfants.
Soudain, elle entend une petite voix. « Au secours maman, je suis dans la grande horloge ! » (En criant)
Maman chèvre se dépêche d’ouvrir la porte et le petit chevreau se précipite dehors. Maman chèvre le prend dans ses bras et lui fait un grand câlin. Le plus petit chevreau raconte comment le loup a dévoré ses frères et sœurs. « Il les a avalé d’une seule bouchée » Maman chèvre commence à pleurer. « Viens maman, le loup est peut-être encore dans les parages. Nous allons le retrouver. »
Non loin de là, le loup dort sous un arbre. Il ronfle bruyamment et son gros ventre monte descends au rythme de sa respiration. Maman chèvre s’approche doucement. Mais que voit-elle là ? C’est comme si quelque chose bouge dans le ventre du loup ! Les chevreaux sont-ils encore en vie ? « Va vite chercher ma trousse de couture ! » (En chuchotant)
À l’aide d’une paire de ciseaux, elle ouvre soigneusement le ventre du loup endormi. Et hop ! Un à un, tous les chevreaux sortent. Que maman chèvre est heureuse.
Mais que faire du loup maintenant ? « Allez vite chercher quelques grosses pierres. Nous les mettons dans son ventre. » Les chevreaux remplissent le ventre du loup avec de lourds galets et leur maman le recousit. Puis, ils se cachent derrière un arbre.
Après quelque temps, le loup se réveille. Il a du mal au ventre et horriblement soif. « Ouf ! Finalement, ces chevreaux ne sont pas vraiment à mon gout. J’en ai peut être mangé trop. »
Le loup marche avec son gros ventre jusqu’à l’étang pour boire un peu d’eau. Mais lorsqu’il se penche en avant, les pierres roulent dans son ventre. Plouf ! Le méchant animal tombe dans l’eau froide. Après quelques essais, il arrive à sortir de l’eau. Quand il comprend que c’était maman chèvre qui a retiré ses petits et qu’elle lui a mis des pierres, il s’enfuit.
« Hourra ! Le loup s’enfuit et ne reviens plus jamais. » Et ils dansent autour de l'étang. La maman chèvre fait tourner son plus petit chevreau et lui donne un gros bisou. « Bien joué, mon chéri ! Tu es peut-être le plus petit chevreau, mais tu es mon grand héros ! »



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Le loup qui n’aime pas Noël (Orianne Lallemand)



Il était une fois un gros loup noir qui n’aime pas Noël. Il s’appelle Loup.
À Noël, il y a trop de lumières, trop de chansons, trop de décorations. Vraiment, cette fête lui donne mal à la tête. En plus décembre approche, plus Loup se refrogne.
Ce matin-là, quand Loup se réveille, tout est blanc dans la forêt. Enchanté, il s’habille chaudement et sort se promener.
« You-hou ! Lou-oup ! » (agiter la main)
Loup découvre Maître Hibou et Valentin perchés tout en haut d’un sapin.
 « Salut les amis ! Voulez-vous faire une bataille de boules de neige avec moi ? » (dit le loup)
« Désolé Loup, mais nous installons les guirlandes lumineuses pour Noël. Tu viens nous aider ? » (disent Maître Hibou et Valentin)
« Certainement pas ! Je déteste Noël. » (croiser les bras)
Plus loin, Loup s’arrête chez son ami Joshua. Ce dernier est dans son salon, en train de choisir des décorations.
« Salut Joshua, tu vois toute cette neige ! (montrer la neige avec le doigt)
« Veux-tu faire une bataille de boules de neige avec moi? » (dit le loup)
« Désolé Loup, mais aujourd’hui, je décore mon sapin de Noël. Tu veux m’aider ? »
« Certainement pas ! Je déteste Noël ! » (croiser les bras)
Et il continue son chemin. Loup arrive chez son ami Gros-Louis. Une délicieuse odeur s’échappe de la cuisine. (sentir)
« Salut Gros-Louis ! Tu viens faire une bataille de boules de neige avec moi? »
« Désolé, Loup, mais je n’ai pas le temps. Je prépare des sablés de Noël à la cannelle. Tu veux les goûter ? »
« Certainement pas ! Je déteste la cannelle… et d’abord, je déteste Noël ! »
Un peu plus loin, Loup frappe chez son ami Alfred ! (faire toc toc avec le poing de sa main)
« Salut Alfred, tu veux faire une bataille de boules de neige ? »
« Désolé, Loup, mais j’écris ma lettre au Père Noël. Il faut que je la poste aujourd’hui. Et toi, tu as déjà envoyé la tienne ? »
« Certainement pas ! Je déteste Noël et de toute façon, le Père Noël ne m’apporte jamais rien à moi ! » (croiser les bras)
Loup va ensuite chez Louve. Elle, au moins, a du temps pour lui.
« Bonjour Louve. Tu vois comme la forêt est belle aujourd’hui. (montrer la forêt avec le doigt) As-tu envie de venir te promener avec moi ? »
« J’aurais adoré mais je dois préparer le dîner pour le réveillon de Noël, demain soir. D’ailleurs, tu es invité ! »
Loup sent la moutarde lui monter au nez !
« Noël, toujours Noël ! Moi, je déteste Noël ! »
« Mais…pourquoi détestes-tu Noël ? Noël c’est des étoiles, se retrouver tous ensemble autour d’un sapin, partager un bon repas… Noël, c’est tellement bien ! »
Pendant un moment, Loup ne dit rien.
« Moi, je n’ai jamais fêté Noël. »
« Raison de plus pour que tu m’aides à préparer le repas ! À nous deux, ce sera beaucoup plus amusant. »
C’est ainsi que le Loup passe l’après-midi avec Louve. Elle lui montre comment cuisiner la dinde de Noël, et ils s’amusent beaucoup à écraser les marrons pour faire la farce.
Pour le dessert, ils font une énorme bûche au chocolat.
Quand tout est terminé, la nuit est tombée.
« J’ai passé un très bon après-midi. Maintenant je suis le roi de la dinde farcie et de la bûche au chocolat ! » (Sauter avec les bras en l’air)
« J’ai adoré préparer ce repas avec toi ! Merci pour ton aide et à demain ! »
Arrivé devant chez lui, il voit des guirlandes accrochées sur le toit de sa maison. Elles scintillaient dans la nuit, c’était une féérie.
« Oh ! Merci Maître Hibou, merci Valentin ! » (en leur faisant un câlin)
En souriant, il pousse la porte et… quelle surprise ! Au milieu de son salon, il y a un magnifique sapin, avec un petit mot de Joshua.
« J’ai décoré ce sapin pour toi, j’espère qu’il te plaît. »
Sur la cheminée, des santons posés et petit mot de Louve.
« J’ai choisi ces santons pour toi, c’est Demoiselle Yéti qui les a installés. Bisous, de ta Louve chérie. »
Dans la cuisine, Loup trouve une boîte de biscuits et un mot de Gros-Louis.
« Ces biscuits de Noël sont pour toi, Loup. Rassure-toi, ils sont au chocolat ! »
Il y a aussi des bougies par-ci, par-là, et un gros tas de bois tout juste rentré.
Le lendemain, Loup se prépare avec soin pour le réveillon de Noël. Il met son plus joli costume, se verse quelques paillettes sur la tête, achète des fleurs pour Louve et des petits paquets de chocolats pour chacun des invités.
« Merci les amis ! Grâce à vous, pour la première fois, je passe un merveilleux Noël ! Et maintenant, bon appétit ! »
Ce fait une soirée chaleureuse, et tout le monde a beaucoup de mal à se quitter. Le jour de Noël, Loup se lève tôt et découvre au pied de son sapin… des cadeaux et un petit mot.
« Cher Loup, désolé de t’avoir oublié si longtemps, mais grâce à tes amis qui m’ont écrit, cette année j’ai pu te gâter ! Signé : Le Père Noël. »
Tout excité, Loup se précipite vers ses paquets. Il y en avait beaucoup à déballer.
« Merci, Père Noël ! »
Puis il rejoint ses amis qui l’attendaient pour la plus grande bataille de boules de neige de l’année.


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Les trois petits cochons  (Jacob Grimm)


Il était une fois trois petits cochons qui vivaient avec leur maman dans une petite chaumière. Un jour, La maman appela ses trois fils et leur dit qu’elle ne pouvait plus les élever parce qu’elle était trop pauvre.
– « Je voudrais que vous partiez d’ici et construisiez votre maison, dit-elle, mais prenez garde qu’elle soit bien solide pour que le grand méchant loup ne puisse entrer et vous manger. »
La maman embrassa ses trois petits cochons et leur dit au revoir les larmes aux yeux. Ils s’en allèrent de chez eux construire leurs maisons.  (Prendre un air triste)
Le premier petit cochon rencontra un homme portant une botte de paille.
– « Puis-je avoir un peu de paille pour construire ma maison ? » demanda le petit cochon.
Et l’homme lui donna de la paille.
Le second petit cochon avait rencontré un homme qui portait un chargement de bois.
– « Puis-je avoir quelques bouts de bois pour construire ma maison ? » demanda le petit cochon.
Et l’homme lui donna le bois.
Le troisième petit cochon, lui avait rencontré un homme chargé de briques.
-« S’il vous plaît, Monsieur, demanda le troisième petit cochon, puis-je avoir quelques briques pour construire ma maison ? »
L’homme lui donna assez de briques pour bâtir une grande et solide maison.
Les trois petits cochons rentraient joyeusement chez eux quand le grand méchant loup les aperçut.
– « Comme ils doivent être tendres ! Lequel vais-je manger en premier ? Je vais commencer par le petit cochon dans la maison de paille ! » (Voix forte)
Il frappa à la porte.
– « Petit cochon, gentil petit cochon, laisses-moi entrer ! »
– « Non, Non ! Par le poil de mon petit menton ! »
– « Alors, je vais souffler et ta maison s’envolera ! »
Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s’envola. (Gonfler les joues)
– « Au secours ! » cria le premier petit cochon en courant vers la maison de bois de son frère. (Crier)
A peine celui-ci eut-il refermé la porte que le loup frappa.
– « Petits cochons, gentils petits cochons, laissez-moi entrer ! »
– « Non, non! Par le poil de nos petits mentons ! » répondirent les deux frères.
– « Alors je vais souffler, souffler, et votre maison s’envolera ! »
Le loup se gonfla les joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de bois s’envola.
– « Au secours ! » crièrent les deux petits cochons en courant aussi vite que possible vers la maison de briques de leur frère.
– « Ici, vous ne risquez rien ! » leur dit-il.
Bientôt, la voix du loup résonna.
– « Petits cochons, gentils petits cochons, je peux entrer ? »
– « Non, non ! Par le poil de nos petits mentons ! »
– « Alors, vous allez voir, hurla le loup, je vais souffler sur votre maison, et je vais la démolir ! » (Crier)
Il prit alors sa plus profonde respiration et souffla comme un fou. Mais cette fois-ci, il ne réussit pas à mettre la maison par terre.
Cela rendit le loup fou furieux. Il décida de passer par la cheminée de la petite maison.
Pendant ce temps, le troisième petit cochon qui était très rusé, alluma un grand feu dans la cheminée et y posa un chaudron rempli d’eau.
Quand le loup descendit dans la cheminée, il tomba tout droit dedans.
Il poussa un hurlement qu’on entendit à des kilomètres à la ronde et repartit comme il était venu, par la cheminée.
On n’entendit plus jamais parler de lui.
  

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Quel radis dit donc ! (Praline Gay-Para)



Un papy et une mamy ont un jardin.

SI petit, qu’ils ont pu y planter UNE SEULE graine de radis.

Le radis grandit, GRANDIT, GRANDIT (j’exagère sur la voix)
Si bien qu’un jour ses feuilles dépassent la cheminée et empêchent le soleil de passer.

Il faut l’arracher ! dit le papy. (voix de papy)
Il attrape le radis, il TIRE, TIRE, TIRE (j’exagère sur la voix)
Il peut toujours tirer, le radis reste bien accroché ! (voix fatiguée)

Le papy appelle la mamy.
La mamy tire le papy, le papy tire le radis.
Ils TIRENT, TIRENT, TIRENT (j’exagère sur la voix)
Ils peuvent toujours tirer, le radis reste bien accroché ! (voix fatiguée)

La mamy appelle sa petite-fille.
La petite fille tire la mamy, la mamy tire le papy et le papy tire le radis.
Ils TIRENT, TIRENT, TIRENT (j’exagère sur la voix)
Ils peuvent toujours tirer, le radis reste bien accroché ! (voix fatiguée)

La petite-fille appelle le chat, le chat tire la petite-fille, la petite-fille tire la mamy, la mamy tire le papy et le papy tire le radis.
Ils TIRENT, TIRENT, TIRENT (j’exagère sur la voix)
Ils peuvent toujours tirer, le radis reste bien accroché ! (voix fatiguée)

Le chat appelle la souris, la souris tire le chat, le chat tire la petite-fille, la petite-fille tire la mamy, la mamy tire le papy et le papy tire le radis.
Ils TIRENT, TIRENT, TIRENT (j’exagère sur la voix)
Et voici le radis arraché (voix étonné et content)

Le radis tombe sur la papy, le papy tombe sur la mamy, la mamy tombe sur la petite-fille, la petite-fille tombe sur le chat et tous tombe sur la souris qui va dans son trou en criant coui, coui, coui !




Commentaires

  1. Merci beaucoup de nous faire découvrir ces contes, personnellement, je ne les connaissait pas et j'ai hâte de les faire découvrir aux enfants de ma classe ! :)

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